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L'histoire de la symptothermie
 

Au cours des années 1800 et 1900 déjà, plusieurs médecins et obstétriciens ont fait des découvertes sur le fonctionnement du cycle menstruel, qui ont permis la précision des connaissances que nous avons aujourd’hui, et sur laquelle est basée la symptothermie.

La méthode symptothermique (ou symptothermie) s’est développée dans les années 50, initialement en milieu catholique, où la religion interdisait toute méthode de contraception.

Elle a vu le jour avec un médecin généraliste autrichien, Joseph Rötzer, qui a trouvé lors d’une foire, un thermomètre basal au mercure pour contrôler les naissances.
Il a alors demandé à sa femme Margareta Rötzer de prendre sa température quotidiennement, en observant parallèlement sa glaire cervicale.
Joseph étudiait l’évolution de la température et de la glaire cervicale au cours du cycle menstruel, de façon théorique, tandis que Margareta observait ces dernières sur elle-même.

Ils sont arrivés aux observations suivantes : la qualité de la glaire augmente sous l’effet des œstrogènes avant l’ovulation ; la température basale augmente et la qualité de la glaire diminue sous l’effet de la progestérone après l’ovulation.

Avec l’aide précieuse de sa femme, Rötzer mit au point la symptothermie.

En 1965 paraît un premier livre : « L’art de vivre sa fertilité », qui explique la méthode symptothermique et qu’il coécrit avec sa fille, Elisabeth Rötzer.

En 1986 il fonde l’institut INER, qui comprend un conseil de médecins, et dont le but est d’organiser des formations à la symptothermie.
Avec cet institut il obtient une reconnaissance scientifique internationale.

Depuis, différentes écoles et méthodes symptothermiques ont vu le jour et ont continué de perfectionner la méthode Rötzer, dans le but d’améliorer la fiabilité en contraception.

Parmi ces écoles, il y a Sensiplan® qui a une approche laïque de la symptothermie.

Depuis plus de 30 ans, les universités de Düsseldorf et de Heidelberg (Allemagne) mènent des études approfondies sur des milliers de cycles de femmes utilisant la méthode Sensiplan®.

Celles-ci ont démontré que la symptothermie est une méthode de contraception aussi fiable que la pilule et le DIU au cuivre (stérilet), lorsqu'elle est bien appliquée et que la femme ou le couple a suivi une formation avec une formatrice ou un formateur certifié Sensiplan®.

La symptothermie fut oubliée avec la légalisation de la pilule en 1967.

Elle est souvent confondue à tort avec des méthodes de contraception naturelle peu fiables, telles que la méthode Ogino-Knaus connue pour son taux d’échec élevé en contraception, les méthodes de calendrier sur lesquelles se base la majorité des applications mobiles de suivi de cycle, ou encore la méthode des températures, seule.

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